Au moins 17 personnes tuées, selon la Défense civile gazaouie

SYNTHÉSE — La Défense civile gazaouie a annoncé hier la mort de 17 personnes tuées dans une frappe sioniste sur une maison dans un camp de réfugiés du centre de la bande de Gaza.

«Les équipes de la Défense civile ont récupéré 17 martyrs, dont des enfants, et plusieurs blessés après un bombardement aérien sioniste sur une maison dans le camp de réfugiés d’al-Bureij, au centre de Gaza», a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de l’agence de premiers secours.

M. Bassal a indiqué que les corps des personnes tuées ainsi que les blessés avaient été transportés à l’hôpital al-Awda, dans le camp de Nouseirat, et à l’hôpital des martyrs d’al-Aqsa, dans la ville de Deir el-Balah.

Selon M. Bassal, plusieurs frappes aériennes ont secoué le centre et le nord de la bande de Gaza dans la nuit de lundi à hier, mardi.

Des témoins et des secouristes ont également rapporté que les opérations militaires sionistes se poursuivaient à Jabalia (nord), dont le centre-ville et le camp de réfugiés sont encerclés par l’armée sioniste depuis dimanche.

L’armée d’occupation a annoncé hier avoir tué «environ 20» combattants palestiniens lors de frappes aériennes et dans des combats au sol ces dernières 24 heures à Jabalia, où elle affirme avoir découvert un entrepôt du Hamas.

Au moins 56 Gazaouis tués en 24 heures

Ces derniers mois, les troupes sionistes sont retournées dans plusieurs zones du territoire palestinien où le Hamas «reconstitue ses forces».

L’armée d’occupation a par ailleurs dit avoir tué trois membres du mouvement de la résistance palestinienne lors d’une frappe aérienne le 30 septembre qui a touché une école du quartier de Daraj Tuffah, à l’est de la ville de Gaza.

De son côté, le ministère palestinien de la Santé à Gaza, a annoncé hier un nouveau bilan de 41.965 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec l’entité sioniste il y a un an.

Au moins 56 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 97.590 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.

Des sociétés de journalistes français réclament l’accès à l’enclave 

Parallèlement, une trentaine de sociétés de journalistes majoritairement basés en France, ainsi que Reporters sans frontières (RSF), ont réclamé «de nouveau l’accès à Gaza, où ils doivent être protégés», hier dans une tribune publiée par le journal Le Monde. Les signataires ont demandé en introduction «aux instances internationales et aux dirigeants de tous les pays d’appeler à l’ouverture de ce territoire à la presse pour qu’elle y exerce son métier: informer», dans cette tribune écrite en français, arabe et hébreu. La conclusion s’adresse «aux autorités israéliennes», sollicitées pour «préserver la sécurité des journalistes qui tentent actuellement de travailler à Gaza» et pour «ouvrir ce territoire à la presse internationale pour qu’elle y fasse son métier: informer sans entrave et témoigner de la marche de cette guerre, l’une des plus meurtrières et violentes de ce début du XXIe siècle».

L’accès est «interdit par Israël», déplorent les sociétés de journalistes, dans l’impossibilité «de voir directement ce qui s’y passe» sans «dépendre de la communication de chaque camp».

Les principaux médias allemands avaient demandé mi-septembre à l’entité sioniste de leur accorder l’accès à la bande de Gaza, estimant que «l’exclusion presque totale des médias internationaux (…) est sans précédent dans l’histoire récente». «Après presque un an de guerre, nous demandons au gouvernement israélien de nous permettre d’entrer dans la bande de Gaza», écrivaient alors dans une lettre ouverte les rédacteurs en chef d’une quinzaine d’organes de presse.

La Presse de Tunisie avec agences et médias 

Laisser un commentaire